Saison 3 Episode 2
La méthode "Carolus" (1998)
La rentabilité des favoris
Premier favori, deuxième favori, troisième favori, trot, plat, obstacle, les taux de réussite comme les rendements peuvent varier dans des proportions importantes selon les cas.
Un constat tout d'abord : aucun des trois premiers favoris de la presse dans aucune spécialité n'obtient un rendement supérieur ou égal à 100 %.
Donc jouer systématiquement l'un deux aboutirait inévitablement à un déficit.
Mais d'autres enseignements plus utiles pour développer un jeu bénéficiaire peuvent être mis en évidence par une étude précise :
- Le deuxième et le troisième favori ont très souvent un rendement supérieur au premier favori.
- Les rendements les plus importants sont obtenus en trot et en obstacle.
- C'est au trot que les favoris ont la plus grande réussite.
Bien avant avoir eu sous les yeux les résultats de cette étude, notre but a été de trouver un moyen d'obtenir un taux de réussite élevé mais en évitant de jouer le premier favori; parce nous savons depuis longtemps que celui-ci affiche trop souvent des rapports insuffisants pour être bénéficiaire, malgré il est vrai une réussite très élevée.
Notre étude nous confirme ce que nous pressentions : une petite déperdition en taux de réussite sera plus que compensée par des rapports plus élevés si l'on préfère jouer le deuxième ou même le troisième favori.
Prenons un exemple :
Taux de réussite du premier favori : 50 %
Rapport moyen du premier favori : 1,60 F
Taux de réussite du deuxième favori : 40 %
Rapport moyen du deuxième favori : 2,30 F
Donc, si l'on joue 10 fois de suite 100 F sur chacun d'eux, on obtiendra :
Sur le premier favori : Mises : 10 x 100 F = 1000 F Gains : 10 x 50% x 1,60 x 100 F = 800 F
Sur le deuxième favori : Mises : 10 x 100 F = 1000 F Gains : 10 x 40% x 2,30 x 100 F = 920 F
Le déficit sur le premier favori est de 800 F – 1000 F = - 200 F
Le déficit sur le deuxième favori est de 920 F – 1000 F = - 80 F
On a donc un taux de réussite plus faible sur le deuxième favori, mais comme les rapports font plus que compenser cette moindre réussite, il est plus rentable que le premier favori. Cette règle est établie.
Bien sûr, les chiffres indiqués ci-dessus sont fictifs, il sont seulement destinés à bien vous faire comprendre cette notion de taux de réussite couplé au rapport moyen pour arriver à déterminer le jeu optimal en termes de rendement.
Des même, on parle ici d'un jeu systématique, c'est-à-dire jouer à chaque course le premier favori ou bien à chaque course le deuxième favori; si l'on sait jouer le premier favori seulement aux meilleurs moments et non pas à chaque course, peut-être que l'on parviendra à être bénéficiaire; idem pour le deuxième ou même le troisième favori.
Nous verrons dans la suite de l'ouvrage que CAROLUS nous aide grandement dans cette démarche de choix des courses à jouer ou à ignorer.
Mais revenons à notre propos initial : ne pas jouer le premier favori, lui préférer le deuxième ou le troisième favori. Notre étude nous l'a confirmé : le meilleur choix se situe au niveau du rendement sur le deuxième ou le troisième favori.
Pour être encore plus précis, le deuxième favori (deuxième de la synthèse originale de Paris-Turf) est celui qui obtient le plus fort rendement.
Et ce phénomène s'amplifie encore lorsque l'on ne joue que dans les courses de trot.
En termes clairs : le deuxième favori de la presse dans les courses à événement de trot obtient un tel rendement à l'état brut, en le jouant aveuglément à chaque course, que si on arrive à affiner notre jeu en choisissant les courses et en modulant les mises, on doit pouvoir obtenir un rendement très correct au jeu simple placé.
suite : épisode 3